louez les trois matelots
Photo de Galatée REUTER
Le restaurant « Aux trois matelots », à Courseulles-sur-Mer, est aussi une galerie d’art et une salle de concert. Un lieu atypique qui est à louer, à deux pas du port, pour vos soirées, anniversaires, fêtes de famille…
NOUS SOMMES dans l’une des plus vieilles maisons de Courseulles- sur-Mer, un bâtiment industriel de 250 ans « d’où partaient les productions d’huîtres de la commune vers Paris ». L’époque où il fallait trois jours de route en attelage non frigorifié pour faire la livraison… A la barre de ce restaurant insolite : Jean-Claude Lecouturier. Look de marin dans cet antre de pirate , « JC » est un ancien de la marine. Le nom de son établissement, « Aux trois matelots », « c’est la marine nationale, la marine marchande et la voile… », explique-t-il. Après un passage « dans le monde de la télé », à TF1, derrière la caméra, comme monteur et réalisateur Jean-Claude a ouvert son restaurant en 2003, son monde. Il revendique un combat pour le « bon produit et le plaisir du goût » et des ingrédients venus de petits producteurs locaux. « JC » affirme cuisiner pour « des invités », car, chez lui, « les clients sont des invités à qui il faut faire plaisir. » Autre passion, la création artistique. Sa matière première, désormais, il la trouve sur la plage, au fil de ses balades. Bois flotté, plastiques, ferraille, caoutchouc, vieilles chaussures…. Il créé des statues et des silhouettes exposées dans son restaurant. Il accueille aussi des créateurs, des expositions et des concerts. « Un moyen de partager et de s’ouvrir au monde », qui l’a conduit a demandé l’inscription de son établissement à la journée des métiers d’art, qui se déroulera du 1er au 3 avril.
C’est où ? « Aux trois matelots » 20 rue de la Marine à Courseulles-sur- Mer. Tél : 02 31 97 53 13.
C’est combien ? Pendant la période hivernale, le lieu – qui peut accueillir 30 personnes assises et « 60 en buffet » – est à louer 800 euros par jour. Vous aurez une cuisine à votre disposition et vous pourrez profiter de la grande cheminée.
Article de : Galatée Reuter